L’aide aux devoirs

Des volontaires s'investissent chaque semaine
dans l'aide aux devoirs, en partenariat avec
le Collège St-Raphael, pour venir en aide aux étudiants en difficulté.

Liège

Un projet énéo plein de sens où les aînés ont beaucoup à donner...

Comme beaucoup de projets, celui-ci est le fruit de rencontres qui font que les planètes s’alignent et que tout se met en place comme une évidence...

Peu avant les vacances de Toussaint, une assistante sociale de l’ASD contacte Énéo Liège, à la recherche d’un volontaire pour accompagner un élève qui aurait besoin de soutien aux devoirs plus individualisé que ce que ne propose son école secondaire. Le propre d’un mouvement social étant de travailler avec le collectif, une question se pose d’emblée : comment transformer cette demande individuelle en projet communautaire ?

Un coup de fil au directeur du Collège St Raphaël à Remouchamps: ” Nous avons été interpellé par un jeune qui cherche du soutien pour ses devoirs, pensez-vous que d’autres jeunes seraient intéressés par cette aide ?”

La réponse fut sans équivoque : “Oui, nous avons des jeunes dont les parents travaillent tard ou dont les situations familiales sont compliquées. Certains manquent de motivation sans oublier les 2 années covid qui viennent de s’écouler, ils n’arrivent pas à trouver l’entrain pour leur travail après les cours. Des jeunes de l’internat ont un besoin d’être accompagnés de manière plus individuelle et sont souvent demandeurs d’échanges avec des adultes, donc oui, votre projet nous intéresse.”

En 4 semaines, nous avons rassemblé neuf volontaires qui s’investissent d’une à trois soirées par semaine en fonction de leurs disponibilités. Les jeunes de 3ème et 4ème sont informés du projet via un courrier et un éducateur référent est nommé. 

Les volontaires aident les jeunes à se mettre au travail, à réciter et à s’organiser. Pas besoin de connaitre les maths ou quelque matière que ce soit, ça, c’est le job de l’enseignant et de l’élève au cours. Ici, il est d’abord question de motivation et de soutien.

Peu à peu les élèves apprennent à connaître les aînés et inversement. C’est là qu’apparaît le « bénéfice collatéral », les seniors et les jeunes entament une relation intergénérationnelle de qualité. Ils apprennent à se connaitre et cela améliore l’image des aînés auprès des jeunes et l’image des jeunes au près des aînés. C’est le meilleur moyen pour rompre les idées reçues : construire ensemble vers un même objectif.